Un maître mot guide la gestion de la lutte contre le COVID-19 : l’acuité dans notre réponse à ce défi ! 

Le premier pays à s’être déconfiné et ayant pu relancer sa production industrielle est la Chine, qui est également le premier pays touché par la pandémie.
L’Europe, étant en phase de confinement, se tourne donc logiquement vers la Chine pour s’approvisionner dans le but d’organiser et soutenir le système de soins français, les soignants en première ligne ainsi que les patients. Si les capacités de productions de matériels de protection ont redémarré ou d’ores et déjà stockées, leur acheminement pose d’importants problèmes de logistiques.
Naturellement, les contingences imposées par ce virus, nous pousse à réagir vite.
Si l’homme a créé des outils de transports performants en terme de volumes embarqués, il doit répondre à la question éternelle du temps : nous avons le produit, nous avons les finances, les machines et la matière grise mais comment les acheminer rapidement ? La solution évidente serait de faire transiter tous ces équipements par les voies maritimes. Les porte-conteneurs ont des capacités de stockage incroyables comme le démontre le schéma ci-dessous qui prend pour exemple le porte-conteneur « CMA-CGM Bougainville » :

 

Néanmoins, ce bateau hors-norme, mettra une trentaine de jours en moyenne depuis la Chine pour rejoindre le port du havre. Et nos soignants et nos malades ont besoin d’être protégé de suite pendant ce pic d’épidémie.

Dans l’urgence, la seule solution est l’affrètement aéronautique. Et il existe un avion, plus long qu’un Boeing 747-8 ou qu’un Airbus A-380, c’est l’Antonov An-225 Mriya capable de transporter grâce à ses 1300 m3 de volume utile pour un poids de 250 tonnes, plus de 20 millions de masques chirurgicaux en un voyage d’environ en seulement 16 heures de temps.

 

Une envergure de 88,40 m pour une longueur exacte de 84,05 m et une hauteur de 18m10 (pratiquement une hauteur moyenne de 7 étages d’un bâtiment). La soute de ce mastodonte est tout simplement incroyable. On pourrait y aménager un appartement volant de 280 m2 ! Le chargement se fait par l’avant de l’appareil par le cockpit qui remonte !

Enfin, pour répondre aux exigences imposées par cet avion hors gabarit, ce n’est pas moins de 32 roues, disposées en plusieurs jambes en tandem pour produire ce train d’atterrissage.

Rappelons que l’appareil en lui-même pèse 600 tonnes et que c’est un hexaréacteur pour le soulever du sol grâce aux 6 ZMKB Progress D18.
Pour toute demande de vol cargo, n’hésitez pas à nous contacter : contact@flyaa.eu ou 01 82 28 52 80

Crédits photos :

1 – Source CMA – CGM Bougainville

2 – Copyright plan : https://www.avionslegendaires.net/avion-militaire/antonov-225-mriya-cossack/ et https://freesvg.org/ryanlerch-top-view-antonov-an-225-mria

3- Wolfen 63 sur pixabay, image libre de droit 

4- Photo libre de droit  : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Antonov_An-225_Mriya_(14404727404).jpg Karlis Dambrans