Le 20 juillet 1969, Apollo XI alunissait. Le lendemain, Neil Armstrong effectuait les premiers pas de l’homme sur la Lune.

Apollo 11, ici Houston. » Il y a 50 ans, le monde entier avait les yeux rivés sur les écrans de télévision pour assister à un exploit : l’homme allait marcher sur la Lune. Le 21 juillet 1969, à 3 h 56 du matin, en FranceNeil Armstrong posait le pied sur la surface du satellite : « C’est un petit pas pour l’homme, un grand pour l’humanité. »

Après quatre jours de voyage, de questionnement, mais surtout de stress au sein de la NASA, le module «Columbia» de la mission Apollon 11 arrive presque à destination: la Lune.

Après avoir posé la capsule, il faut désormais poser le pied! Après de longues concertations, il avait été prévu que ce serait Neil Armstrong qui fera la première balade lunaire. Il prend son courage, puis sort du «LEM», prêt à écrire l’histoire. Neil se remémore la promesse qu’il avait faite à sa grand-mère de ne pas le faire s’il sentait un danger. Il sait que le monde entier est en train de le regarder. De plus, toutes ses paroles sont diffusées en direct. «Les pieds du LEM s’enfoncent dans la surface de seulement un ou deux pouces, bien que la surface semble être très, très finement granuleuse», décrit-il, avec émerveillement, «c’est presque comme de la poudre». La couleur varie selon l’angle du Soleil: de marron à gris à noir comme du charbon.

Enfin il est temps de descendre de son échelle. «Okay, je vais descendre du LEM», annonce-t-il. Puis, après une pause, il réfléchit longuement à sa phrase qui restera dans les livres d’histoire… Il finira par dire: «C’est un petit pas pour l’Homme, un bond de géant pour l’humanité». En fait, Armstrong a voulu dire «pour un homme», mais ce n’était pas audible.

Après avoir redécollé et réalisé un rendez-vous en orbite lunaire avec le module de commande et de service, le vaisseau Apollo reprend le chemin de la Terre et amerrit sans incident dans l’océan Pacifique à l’issue d’un vol qui aura duré 8 jours, 3 heures et 18 minutes. Au cours de cette mission, 21,7 kilogrammes de roche et de sol lunaire sont collectés et plusieurs instruments scientifiques sont installés sur la surface de notre satellite.

Depuis ce 21 juillet 1969, dont on célèbre les 50 ans aijoud’hui, douze astronautes ont marché sur la Lune. Neil Armstrong et Buzz Aldrin, les pionniers, ont parcouru la surface du satellite pendant un peu plus de deux heures.

Questions techniques : Apollo 11 est l’aboutissement d’une série de missions qui permettent la mise au point des techniques spatiales nécessaires, des vaisseaux spatiaux et d’un lanceur géant ainsi que la reconnaissance des sites d’atterrissage sur la Lune. C’est la troisième mission habitée à s’approcher de la Lune, après Apollo 8 et Apollo 10, et la cinquième mission avec équipage du programme Apollo.

Revivez ce moment ici :https://www.youtube.com/watch?v=RMINSD7MmT4

Le site apolloinrealtime.org propose une véritable reconstitution historique grâce à une vaste collection d’archives. Chacun peut suivre, minute par minute et pas à pas, la mission d’Apollo 11. Du compte à rebours du décollage de la fusée jusqu’à son retour sur Terre, des images, des enregistrements audio et des films de l’époque retracent l’événement

Anecdote

Le vaisseau spatial Apollo 11 et l’astronaute Neil Armstrong viennent de changer l’histoire de l’humanité, et sur Terre, quelqu’un a déjà produit la bande-son de cette révolution : « Space Oddity ».

Le musicien est anglais et se fait appeler David Bowie. Il a 22 ans, et apparemment, il a sorti ce titre il y a une dizaine de jours, sans que personne ne l’ait vraiment remarqué. En revanche, depuis qu’un technicien de la BBC a eu l’idée d’associer sa chanson aux images de la mission Apollo 11, le dit Bowie est en pleine mise en orbite ! Cet extraterrestre de la Pop s’est posé en tête du hit-parade britannique.

La dimension spatiale de « Space Oddity » est intéressante pour son absence de frontières : c’est une fenêtre sur l’infini, qui nous projette au-delà des clivages et des guerres. Daniel Salvatore Schiffer, professeur de philosophie de l’art à l’École Supérieure de l’Académie Royale des Beaux-Arts de Liège

Pour aller plus loin : À quoi ressemblera le transport aérien en 2030 ? L’agence spatiale américaine y réfléchit.

La NASA est bien évidemment une agence spatiale, mais on oublie souvent qu’elle s’occupe aussi du secteur aéronautique comme l’indique d’ailleurs son nom complet : National Aeronautics and Space Administration, administration nationale de l’aéronautique et de l’espace. À ce titre, , elle travaille avec des industriels et instituts de recherche américains sur l’avenir du transport aérien à l’horizon 2030.

Des avions moins polluants et moins bruyants
Les pistes identifiées par la NASA avec Boeing, Northrop, Lockheed, General Electric ou encore le prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT) font appel à des technologies de pointe comme les fuselages en matériaux composites, les alliages à mémoire de forme, des hublots dotés de dispositifs de réalité virtuelle, etc. L’étude menée et qui doit continuer s’articule autour de 4 grandes priorités : réduire les polluants rejetés par les réacteurs, diminuer grandement la consommation en carburant, lutter contre le bruit et concevoir des avions capables d’utiliser des aéroports situés au coeur des zones urbaines, ce qui implique des pistes plus courtes.

Sources :

Le monde.fr , France Culture, Wikipédia, Le Point, Coté de l’espace, NASA

Images

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