LA TRAVIATA (VERDI) en version concert
« Dans une société de paraitre et d’interdits, une jeune femme, une courtisane rêve d’un amour véritable avec un jeune homme sans histoire. Tout séduit dans cette œuvre étonnamment moderne, la théâtralité, le romanesque… Jalousie, remords, sacrifice, autant de sentiments qui entraînent le spectateur dans un mélodrame terriblement attachant. Violetta, la Dévoyée est condamnée, mais la force pathétique de son évolution, la liberté intérieure qui l’anime lui donne une réelle dimension mythique.
La Traviata est un opéra en trois actes de Giuseppe Verdi créé le 6 mars 1853 à La Fenice de Venise sur un livret de Francesco Maria Piave d’après le roman d’Alexandre Dumas fils, La Dame aux camélias (1848) et son adaptation théâtrale (1852).
C’est assurément l’une des œuvres les plus populaires de Verdi et peut-être de tout le théâtre lyrique. A cause d’abord de son livret, mélodramatique à souhait. A cause d’une musique simple et efficace, admirablement construite dans ses effets, théâtrale au meilleur sens du terme. A cause enfin de ce thème très en vogue au XIXème siècle, celui de la rédemption par l’amour, autant que celui de la fatalité, liée ici à l’image de la courtisane, de la femme perdue, dévoyée – un thème qui introduit dans la théâtralité une note éminemment moderne, le romanesque. Violetta est une héroïne de roman. Et ce qui touche dans La Traviata, c’est cette concentration sur un personnage qui porte toute la douleur du monde, c’est la nudité de son chant, de sa présence obsédante, c’est cette mort d’amour, cette agonie qui se lit dans la musique… Elle est devenue au XXème siècle l’une des œuvres les plus jouées dans les opéras de par le monde. »
« Addio, del passato bei sogni ridenti,
Le rose del volto già son pallenti;
L’amore d’Alfredo pur esso mi manca,
Conforto, sostegno dell’anima stanca
Ah, della traviata sorridi al desio;
A lei, deh, perdona; tu accoglila, o Dio,
Or tutto finì.
Le gioie, i dolori tra poco avran fine,
La tomba ai mortali di tutto è confine!
Non lagrima o fiore avrà… »
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