Focus sur le tourisme au Maroc :
Le Maroc est indéniablement une terre de contrastes, très prisée des voyageurs européens pour son climat, son patrimoine et la richesse de ses traditions, mais saviez-vous qu’elle devenait également une destination MICE ?
L’apparition du tourisme remonte à 1967 avec l’arrivée d’Yves Saint Laurent à Marrakech : c’est alors le début d’un tourisme de luxe pour les occidentaux, surtout français, désireux de s’évader. De Marrakech à Ouarzazate en passant par Médina, il est possible de profiter de séjours dans des hôtels somptueux, modernes ou Riad traditionnels, tout en y mêlant la découverte des richesses orientales. L’Histoire de ce pays aux milles facettes, son patrimoine architectural, culinaire et artistique ne feront que renforcer son image de destination touristique incontournable.
Aujourd’hui la capitale touristique est Marrakech, qui attire chaque année plus d’1 million de touristes (exception faite de 2016, année plus difficile). Située au centre du Maroc, à l’intérieur des terres, au pied des montagnes de l’Atlas, son surnom de « Ville d’ocre » fait référence à la couleur rouge d’une grande partie des murs de ses maisons et bâtiments. On recense dix-huit souks à Marrakech, où exercent plus de quarante mille potiers, dinandiers, maroquiniers et autres artisans. Connue et reconnue dans le monde entier pour la richesse de son architecture, que l’on ne trouve nul part ailleurs, elle est également le point de départ de nombreuses excursions pour les randonneurs désireux de parcourir l’Atlas ou le désert plus au sud.
Sachant allier héritage et tradition à un art ancestral d’accueil et de raffinement, Marrakech développe ses infrastructures haut de gamme pour développer le tourisme de luxe. Le fait que l’économie de la ville rouge repose en grande partie sur le tourisme, explique l’incroyable croissance de son parc hôtelier et la modernisation de ses infrastructures de transport et de réception. Le chiffre d’affaires rapporté par le tourisme y connaît une croissance exponentielle puisqu’il doublerait tous les 4 ans.
– La médina : la vieille ville est entourée de remparts. Cette enceinte défensive à l’andalouse fut bâtie à l’époque des Almoravides (première moitié du XIIe siècle) pour contenir les assauts des Almohades. Classée dans son ensemble au Patrimoine mondial de l’Unesco, elle est restaurée en grande partie et symbolise Marrakech.
Au centre se trouve la place Jemaa-el-Fna (« La place » comme on dit ici), véritable cœur battant de Marrakech, bordée au nord par les souks. Tous les lieux d’intérêt historique ou culturel ainsi que les riads qui font rêver se situent dans la médina.
– Guéliz : la « nouvelle » ville. Hors des remparts et créée sous le protectorat français, elle s’étend autour d’un axe principal : l’avenue Mohammed-V, longue de plusieurs kilomètres, qui relie la Koutoubia au djebel Guéliz, une petite montagne sèche. Les grands hôtels, loueurs de voitures, boutiques modernes et grands cafés s’y regroupent.
– Le quartier de l’Agdal : il s’ordonne autour du long boulevard Mohammed-VI (plus de 8 km), dans sa partie sud. C’est le lieu des projets hôteliers colossaux, ébauches de golfs pharaoniques et autres grandes surfaces.
– L’Hivernage : un petit quartier calme et résidentiel, au sud de Guéliz, entre la médina et le boulevard Mohammed VI. On y trouve des hôtels simples et belles demeures, ainsi que des hôtels chics et des restos-clubs huppés.
– La palmeraie : au nord-est de la ville, sorte d’Hollywood aux magnifiques villas et ensembles hôteliers avec piscine. Ce sont les palmiers-dattiers qui commencent à se faire rares…
Sources: www.leconomiste.com / www.kuoni.fr / www.wikipedia.com / www.leroutard.com
Enregistrer